Pour ceux et celles qui, comme nous, ont grandi au bord de l’Atlantique Nord, là où les arbres ont renoncé depuis longtemps à monter droit vers le ciel et poussent dans le sens du vent, aller dans la vallée d’Annapolis, “la vallée” comme on dit en Nouvelle-Écosse, représente un dépaysement sans pareil.
![Vallée d'Annapolis](https://i0.wp.com/lheuredelest.org/wp-content/uploads/2018/03/IMG-20110927-00318.jpg?resize=300%2C224&ssl=1)
Grand-Pré
À moins d’une heure de l’aéroport d’Halifax, juste après la petite ville de Windsor, on a tout à coup le sentiment d’avoir traversé l’Atlantique pour arriver tout droit dans le bocage normand. Ce n’est pas pour rien que l’Acadie a commencé ici: un micro-climat y permet toutes sortes de cultures – légumes et fruits, céréales et surtout de la vigne, de la vigne partout.
![Vallée d'Annapolis](https://i0.wp.com/lheuredelest.org/wp-content/uploads/2018/03/DSCN1071.jpg?resize=300%2C225&ssl=1)
Le site de Grand-Pré
Entre les vignobles, les champs et les vergers, on aperçoit, tout en majesté, le site de Grand-Pré, classé depuis 2012 au Patrimoine mondial de l’Unesco et derrière encore la Baie de Fundy célèbre pour ses marées: Là, deux fois par jour, plus de 100 milliards de tonnes d’eau se déversent dans le Bassin, ce qui représente une masse d’eau équivalente à toutes les rivières du monde.
![Vallée d'Annapolis](https://i0.wp.com/lheuredelest.org/wp-content/uploads/2018/03/IMG-20110905-00313.jpg?resize=225%2C300&ssl=1)
Les belles pommes
À la belle saison et surtout l’automne, les marchés regorgent de produits frais – maïs, pommes, pêches, raisins, abricots, poires. Les vergers sont ouverts à la cueillette et les tables de restaurants croulent sous les produits locaux.