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phare de Ferryland

Crédit photo: Philippe Enguehard

Les phares de notre région cachent souvent de merveilleuses surprises. On vous a déjà emmené au spectacle au phare de Miscou, aujourd’hui on vous emmène au phare de Ferryland, à une heure de voiture environ de Saint-Jean de Terre-Neuve. En plus d’offrir un point de vue imprenable sur la mer, le phare abrite un restaurant hors du commun: on y commande son pique-nique et on s’installe, où on veut, sur l’herbe, sur une table ou au ras des vagues, pour le dévorer. On y est allé en famille… Suivez-nous.

Vers le phare

phare de Ferryland

Crédit photo: Philippe Enguehard

Le phare de Ferryland se mérite: après une heure de route (et 500 mètres de conduite sur un chemin rocailleux uniquement assez large pour une auto), on se gare sur l’herbe et on prend le chemin du phare, à pied.

Note: Prévoir de bonnes chaussures et “une petite laine” (voire une grosse) parce qu’il fait parfois frais. Après une première montée, le sentier est tout plat. Dix minutes, on y est!

Ce jour-là, la brume nous attendait et le phare se devinait plus qu’il ne se voyait. Mais bon, on le sait, dans notre région, la météo change sans cesse et on comptait sur le soleil de la mi-journée pour “brûler la brume”. Il faut avoir la foi, après tout!

Mode d’emploi

Une fois rendu sur place, on entre dans le phare pour passer commande. Il y a du choix: quatre options de sandwich, dont un végétarien, plus un menu pour enfants et tout un assortiment de desserts.

phare de Ferryland

Une fois que vous avez payé l’addition, on vous donne un pavillon de sémaphore pour que le personnel puisse vous identifier. Empruntez aussi une couverture pour vous installer confortablement quelque part sur ce site magnifique.

Comme l’intérieur du phare est exiguë, vous ressortez pour attendre votre panier à pique-nique. Le service est très efficace et très vite on vous tend votre panier. À vous ensuite de vous diriger l’endroit idéal. Nous recommandons fortement un endroit à l’abri du vent, l’air marin est parfois un peu froid!

Miam! Miam!

phare de Ferryland

Chaque panier comprend un sandwich, une salade de pâtes, un dessert et une limonade maison servie dans un pot mason bien fermée, ce qui évite tout incident fâcheux.

phare de Ferryland

Crédit photo: Ferryland Pinics

En plus de la limonade, rien ne vous empêche d’emmener un peu de vin, de bière ou les deux. C’est ce qu’on a fait, bien sûr!

À noter un bel effort écologique: pas de plastique (on vend même des pailles en métal à la caisse), de la vraie vaisselle, des fourchettes en métal et du papier journal recyclé dans le fond du panier.

Tout est fait, sur place, dans la petite cuisine du phare de Ferryland (qui date de 1870) où une petite équipe travaille d’arrache-pied pour vous offrir le meilleur. Si le menu est limité, on vous le garantit, tout est absolument délicieux.

Lighthouse Picnics a ouvert les portes du phare en 2003. Depuis, sa réputation n’a fait que grandir, tellement d’ailleurs qu’il est à présent absolument indispensable de réserver.

Avec le soleil en prime

On s’asseyait juste pour notre festin lorsque le soleil brûla définitivement la brume, dévoilant comme au théâtre, un panorama superbe!

phare de Ferryland

Crédit photo: Philippe Enguehard

Au loin, on apercevait même un iceberg et lorsqu’au bord du rivage, suivant sans doute un banc de capelan, on aperçut une baleine, il y eut une exclamation enthousiaste tout autour du phare!

Et les visiteurs de se lever de leur couverture, de prendre leurs jumelles, leurs appareils photos, les enfants de fixer impatiemment l’océan. C’est qu’il y avait du monde en pique-nique. Fort heureusement, le site est assez vaste pour que personne ne se marche sur les pieds. Voyez plutôt!

phare de Ferryland

Crédit photo: Philippe Enguehard

Exit le stress

Si cette excursion a tant de succès, ce n’est pas seulement à cause de la nourriture et du panorama (quoique!), c’est aussi qu’on ne peut imaginer meilleur endroit pour se délester de tout stress.

La marche jusqu’au site offre déjà une petite période de décompression et, une fois rendu, le cri des goélands, le bruit des vagues et du vent sont à peu près les seuls bruits alentour.  Assis sur votre couverture, un délicieux morceau de gâteau dans les mains, un verre ou une tasse dans l’autre, plus rien ne presse.  le quotidien s’efface, les obligations aussi.

L’air iodé entre dans vos poumons à pleine puissance, et vous vous sentez même envie de faire la sieste. Allez-y! Personne n’attend votre place, ni votre panier.

phare de Ferryland

Sur le chemin du retour

Quand vous serez repus et bien reposés, de nouveau plein d’énergie, vous rapporterez votre panier à la cuisine ainsi que la couverture et vous prendrez le chemin du retour. Cette fois, les dix minutes de marche vous serviront de transition vers le monde réel.

Et ce n’est pas tout!

À moins que vous ne décidiez de vous arrêter dans le village de Ferryland pour visiter les fouilles archéologiques, le centre d’interprétation, la boutique ou le café-théâtre… L’histoire, ici, est riche et à la fois française et anglaise. Promis, on vous expliquera tout ça bientôt!

Phare de Ferryland

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Phare de Ferryland

Françoise Enguehard

Native de Saint-Pierre et Miquelon, Françoise est établie à Saint-Jean de Terre-Neuve depuis plus de quarante ans. Journaliste (anciennement à Radio-Canada, aujourd’hui chroniqueuse pour l’Acadie Nouvelle) , auteure reconnue, bénévole de la communauté francophone de l’Atlantique (Présidente de la Société Nationale de l’Acadie de 2006 à 2012 et de la Fondation Nationale de l’Acadie depuis 2014), elle connaît intimement la région de l’Heure de l’Est, ses gens et les défis qu’ils relèvent au quotidien. Femme d’affaires, elle dirige VIVAT Communications, une firme spécialisée dans la traduction et les communications.

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