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Il y a des jours où tout va bien… Comme cette belle journée ensoleillée et venteuse où

Georges Langford nous faisait parvenir ce très beau texte inspiré par le projet de l’Heure de l’Est,

Dans la foulée, Jean-Christophe Paulau allait tourner des images de vagues rien que pour nous,

et Jean-Jacques Oliviero acceptait avec joie de mettre sa belle voix à notre service.

Il y a des jours où tout va bien …

 

L’archipel virtuel

D’accord, le golfe du Saint-Laurent et l’Atlantique ont leur part de brume, mais on y voit se lever des matins et des projets ensoleillés. Comme cette idée de nouveau magazine. L’Heure de l’est sonne au bon moment, nous avons encore des silences et des vides à combler.

Après avoir tant couru les mers, nous voici à la conquête du temps et de la lumière. Les navigateurs nous ont reliés à toutes les époques, resserrons ces liens avec les instruments du siècle.

D’habitude, nous communiquons avec ce que nous avons sous la main : lettres, bouteilles à la mer, tonneaux, pavillons, journaux, livres, télégraphe, téléphone, radio, télévision… Nous vivons une grande mise à jour avec l’Internet. À cette vitesse-là, rien de ce que nous envoyons n’aura le temps de se perdre, de prendre l’humidité ou d’arriver trop tard. Ici, comment ne pas avoir une pensée pour Alexander Graham Bell et Guglielmo Marconi qui ont œuvré à l’abolition des distances à partir du Cap-Breton et de Terre-Neuve.

Dans l’Est que nous partageons, nous sommes différents les uns des autres. Nous n’avons pas les mêmes fonds, les mêmes courants, les mêmes vents dominants. Mais nous vivons en français. Quand nous parlons de la pluie et du beau temps, notre langue évoque nos préoccupations, nos victoires et nos défaites. Elle témoigne de nos arts et de notre philosophie. Chaque occasion de la parler, de l’écrire et de la lire devrait être un moment de joie et de créativité.

Inspirons-nous de notre lien originel, la mer. Formons l’archipel virtuel, cliquons en français et lisons dans notre temps.

Georges Langford

Patricia Detcheverry

Après 10 ans en régie publicitaire, je me suis lancée dans l'hôtellerie et j'ai vécu (encore) 10 ans au rythme des saisons touristiques. Freelance depuis 2017 j'allie mon regard de femme de l'Atlantique et mes compétences en communication pour faire connaitre ma région. Ce que j'aime par dessus tout ? Faire découvrir les petits endroits paumés où personne ne va, les petites routes ignorées, les bouts du monde et les gens, toujours les gens !

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